La Première ministre confirme que l’interdiction des puffs aura bien lieu

La Première ministre confirme que l’interdiction des puffs aura bien lieu

La Première ministre confirme que l’interdiction des puffs aura bien lieu début septembre 2023 l’intention du gouvernement de faire interdire les puffs.

Après de nombreuses déclarations en ce sens mais aucune action concrète, nous allons bientôt être fixés quant au sort que notre gouvernement compte réserver aux puffs, ces cigarettes électroniques jetables. Il semblerait en effet que la France deviendra bientôt le deuxième pays européen après l’Allemagne à interdire les puffs.

La première ministre confirme que l’interdiction des puffs



L’interdiction des puffs sera votée dans le cadre du prochain plan de lutte antitabac

Dimanche 3 septembre 2023 sur RTL, la Première ministre Élisabeth Borne interviewée dans Focus Dimanche a confirmé l’intention du gouvernement d’interdire les puffs.

Cette future législation rentrera dans le cadre du nouveau plan de lutte contre le tabagisme qui sera présenté prochainement.

Selon la Première ministre, ces petites cigarettes électroniques jetables qui ont envahi le marché depuis 2021 « donnent des mauvaises habitudes aux jeunes. On peut dire que ce n’est pas de la nicotine, mais c’est un réflexe et un geste auquel les jeunes s’habituent. C’est comme ça qu’ils vont vers le tabagisme. » 


Une mesure vertueuse pour la planète, mais pas forcément pour la santé des fumeurs comme des jeunes

Le principal bénéfice que l’on peut s’attendre à retirer de cette mesure est son intérêt écologique indéniable, puisque les puffs contiennent des batteries au lithium très polluantes qui sont rarement recyclées. 

Pour ce qui est d’empêcher les jeunes d’ « apprendre » à fumer via la vape, il faudra croire la Première ministre sur parole, puisqu’aucune étude ne le confirme (un certain nombre d’études ont même démontré que la vape éloignait les ados du tabagisme).

En revanche, le monde de la vape craint que cela n’impacte négativement la lutte contre le tabac en privant les fumeurs d’un outil de cessation tabagique facile d’utilisation et accessible.

La Fivape a notamment été une des premières à réagir sur les réseaux sociaux en déplorant une interdiction faite “pour de mauvaises raisons”. Cette association de défense du vapotage et de fédération de la filière de la vape en France craint que cette interdiction ne dissuade les « fumeurs peu technophiles de se lancer dans le vapotage ».

Souvent utilisés comme prétexte à l’instauration de mesures coercitives envers la vape, les jeunes risquent également d’être impactés puisque l’association déclare que « Les Puffs semblent faire “barrage” au tabagisme chez les jeunes, en remplissant le besoin d’expérimentation que beaucoup ont à l’adolescence, sans que ceux-ci deviennent des consommateurs de longue durée et encore moins des fumeurs ».

Sébastien Béziau a fait des déclarations similaires lors d’une interview menée par Libération. Le président de SoVape regrette en effet que cette interdiction se fasse pour de mauvaises raisons et ne soit pas l’occasion d’ouvrir un “vrai discours autour du vapotage”.

De l’autre côté du spectre de la lutte antitabac, l’association Alliance Contre le Tabac notoirement connue pour son hostilité envers la vape reste fidèle à son crédo en se félicitant de cette interdiction et en regrettant la décision du gouvernement de ne pas poursuivre l’augmentation du tabac en 2024.



Conclusion

Début septembre 2023, la Première ministre Élisabeth Borne a d’annoncé l’intention du gouvernement d’interdire les puffs.

Malgré une passion pour la vape qui lui vaut régulièrement de faire la une des médias, il semble en effet que la ministre ne soit pas mieux renseignée sur le sujet que le reste de son gouvernement, puisqu’elle évoque l’effet passerelle pour justifier cette décision, quand bien même la recherche a mainte fois démontré que l’effet passerelle n’existait pas.

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